THAÏS MARTiN

Thaïs Martin a un nom de prénom, plusieurs surnoms et même un autre nom, celui de son clown, Bouli. Souvent, Thaïs pense « Les métiers de création, j’arrête », et puis la scène l’appelle : c’est faire de l’humour avec son corps qui fait vibrer sa vie.

Thaïs est co-porteur du SuperCollectif et sera cette année à la place de regard extérieur sur le Super Cabaret #2, et porte par ailleurs son projet de création : MAMIMOURU (cie Adieucoucou).

Thaïs cherche le plaisir, le lâcher prise, voudrait passer un bon moment. Thaïs organise des boums, pour danser et faire battre les cœurs plus vite. Quand la fête s’arrête et que le doute pointe, Thaïs questionne sa propre légitimité. Thaïs écrit JE SUIS FUCKING CAPABLE sur le mur de sa chambre. Thaïs cherche l’essentiel, tente d’être en accord avec sa pensée, bien aligné comme dans les satisfying videos qui aident à s’endormir.

Je me demande si c’est la présence de Bouli, peut-être, ou les paradoxes du trapèze, qui font que Thaïs semble à la fois si léger et si ancré. De sa voix grave, Thaïs pourrait avoir l’air sérieux, mais paraît, au contraire, toujours au bord de l’éclat de rire.